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Come away, Death, Vaughan Williams, 1909

    Viens à moi, viens à moi, Mort et enfouis mon corps en un coffre de cyprès.
    Abandonne-moi, abandonne-moi, mon souffle ! J’ai succombé aux charmes d’une belle cruelle.

The silver swan, Orlando Gibbons, 1612

    Le cygne d'argent, qui vivant ne chantait pas une note […] quand la mort approcha […] chanta son premier

    et son dernier  chant, et puis ne chanta plus.

Sure on this shining night, Samuel Barber, 1961

   Sûr, en cette nuit lumineuse où les étoiles projettent leurs ombres de toute part, la bonté doit veiller pour moi

   sur ce côté-ci de la terre.

The prince of sleep, Edward Elgar, 1925

   J'ai rencontré au crépuscule le Prince du Sommeil. Calme et adorable était son visage ;

   il errait dans une vallée escarpée, si beau dans ce lieu solitaire.

Do not go gentle, Cédric Dosch, 2022

  N’entre pas apaisé dans cette bonne nuit. La vieillesse devrait s’embraser, se déchaîner face au jour qui s’achève ;

  rage, enrage contre la lumière qui se meurt.

Death on the hills, Edward Elgar, 1914

   Pourquoi est-ce que, sur les pentes noires des collines, les sombres ombres rampent ?

   Est-ce parce que le vent souffle là, ou parce que l'orage fouette et bondit ?

   Non, aucun vent frais ne souffle sur les collines, elles ne sont pas frappées par la pluie ;

   c'est la Mort qui les traverse, entourée de sa traîne ténébreuse.

Farewell, my joy, Charles Villiers Stanford, 1910

   Adieu, ma joie ! Pour d'autres cœurs le printemps, pour d'autres yeux, les roses ;

   Mais pour moi, la porte de fer, le cyprès ombrageux, l'oraison solennelle que chante la voix des moines.

Come away, Death, Jaakko Mantyjarvi, 1984

My love dwelt in a northern land, Edward Elgar, 1889

  Mon amour habitait dans un pays nordique. Une petite tour dans la verte forêt était la sienne et au loin le sable,

  et les gris embruns étaient visibles.

Lay a garland, Robert Lucas de Pearsall, 1840

  Dépose une couronne sur son cercueil d’if sombre, dépose une couronne.
  De jeunes vierges portent des branches de saule, disant qu’elle est morte fidèle, son amour était faux,

  mais elle resta intègre. Sur sa dépouille, sois légère, toi douce, douce terre.

The cloud capp’d towers, Vaughan Williams, 1951

  Les tours ennuagées, les palais somptueux, les temples solennels et ce grand globe même, avec tous ceux qui

  l’habitent, se dissoudront, s’évanouiront tel ce spectacle sans substance, sans laisser derrière eux ne fût-ce

  qu’un brouillard.

Come away, Death, Matthew Harris, 1990

There is an old belief, Hubert Parry, 1916-1918

  Il existe une vieille croyance selon laquelle sur quelque rivage solennel, au-delà de la sphère du chagrin,

  des amis chers se rencontreront encore une fois.

The shower, Edward Elgar, 1914

  Nuage, si, alors que tu es en train de fondre, ta traînée de gouttes rend douce la Terre, alors mes yeux pourraient

  pleurer sur mon cœur si dur, attaché et endormi.

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